REGRM 008 / Various Artists
Traces Two
- 1.1. Dominique Guiot: L'oiseau de paradis (13:20)
- 1.2. Pierre Boeswillwald: Nuisances (7:15)
- 2.1. Rodolfo Caesar: Les deux saisons (6:46)
- 2.2. Denis Smalley: Pentes (12:50)
Cut by Rashad Becker at Dubplates & Mastering, Berlin, January 2013
Digital Transfer: Jonathan Fitoussi
Translations: Valérie Vivancos
Layout: Stephen O'Malley
Coordination GRM: Christian Zanési & François Bonnet
Executive Production: Peter Rehberg
Dominique Guiot « L'oiseau de paradis » (1974)
La composition de cette pièce s’inspire des lois de l’écriture cinématographique. En effet, les possibilités d’un studio de musique électroacoustique sont très proches de celles offertes par l’audiovisuel (en particulier le montage). Partant de cette similitude, il m’a paru intéressant de composer une suite de tableaux, d’atmosphères dramatiques, de paysages sonores brusquement interrompus. (D.G.)
Pierre Boeswillwald « Nuisances » (1971)
Partant d’enregistrements microphoniques de nombreux sons, l’auteur a choisi de ne pas utiliser systématiquement les « meilleurs ».
Il s’agit donc d’une construction cherchant toujours à s’affiner mais constamment polluée par des évènements parasites qui sont les nuisances.
Comme dans la nature, l’homme cherche à raffiner son environnement mais le détruit par ses erreurs.
Rodolfo Caesar « Les deux saisons » (1975-1976)
Résultat de jeux d'improvisation instrumentale: le premier avec l'orgue de verre des frères Baschet, le second avec un dispositif de modulation de fréquence monté par Bernard Dürr, co-auteur avec Pierre Schaeffer du Trièdre Fertile. C'étaient, pour moi, deux voies d'entrée pour un « anecdotisme » qui m\'intéressait. (R. C.)
Denis Smalley « Pentes » (1974)
Les grandes lignes de la pièce évoquent de vastes paysages, avec leurs montées et descentes, d’où le titre «Pentes». La musique a principalement été créée en transformant des sons instrumentaux (des sons de synthèse ont également été utilisés). Toutefois, la seule source sonore reconnaissable provient d’un type de cornemuse appelé «Northumbrian Pipes»; c’est le bourdon de cette cornemuse qui est responsable des lentes évolutions harmoniques d’où sourd une obsédante mélodie traditionnelle. (D. S.)
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L’idée directrice de la série Traces est d’exhumer des archives du GRM des musiques courtes, oubliées ou méconnues. Dans ce second volume, regroupant des pièces antérieures à 1976 sont présentées des œuvres « de jeunesse » de quatre compositeurs qui auront chacun tracé un sillon musical particulier, original. En plus de refléter l’extraordinaire vitalité de l’expérimentation musicale d’une période révolue, Traces ambitionne de rendre une audibilité à ces musiques qui, pour certaines, n’ont jamais été éditées.
Christian Zanési & François Bonnet
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Dominique Guiot « L'oiseau de paradis » (1974)
The composition of this piece was inspired by the rules of cinematic screenwriting. Indeed, the possibilities of an electroacoustic music studio are very similar to those found in the audiovisual field (particularly editing). Based on this similarity, I thought it would be interesting to compose a series of scenes, dramatic atmospheres and suddenly interrupted soundscapes. (D.G.)
Pierre Boeswillwald « Nuisances » (1971)
Starting from microphone recordings of numerous sounds, the author chose not to systematically use the "best ones”.
Therefore this construction always tried to refine itself whilst constantly being polluted by interferences which are nuisances.
As in nature, man seeks to refine his environment but destroys it through his mistakes.
Rodolfo Caesar « Les deux saisons » (1975-1976)
This piece results from instrumental improvisations: the first one with the Baschet brothers' glass organ, the second one with a frequency modulation device assembled by Bernard Dürr, who co-created the Trièdre Fertile (Fertile Triad) with Pierre Schaeffer. These were two input channels for a kind of "anecdotism" I was interested in. (R. C.)
Denis Smalley « Pentes » (1974)
The main features of the piece evoke vast landscapes, with their ascents and descents, hence the title, “Pentes” (both French and Latin, meaning slopes, inclines, ascents). Most of the music was created by transforming instrumental sounds, but there are also synthesized sounds. However, the only recognizable sound source is the Northumbrian Pipes, whose drone is responsible for the slowly evolving harmonies out of which its haunting traditional melody appears. (D. S.)
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The idea of the Traces series is to unearth from the GRM Archives short, forgotten or ignored pieces of music. This second volume, which gathers works prior to 1976, features the “early” works of four composers who each went on to leave a unique trail in music. In addition to reflecting the extraordinary vitality of the musical experimentation of bygone times, Traces aims to reactivate the audibility to such pieces, some of which have never been released before.
Christian Zanési & François Bonnet